Numéro 259
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Commander Lire la version numériqueLe débat sur les transports en France ressemble davantage à des prises de positions excessives qu’à une vision prospective d’ensemble. Une fracture s’est creusée entre d’un côté les véhicules, aux vertus environnementales qui ne cessent de progresser et à un prix d’utilisation dérisoire, de l’autre côté les infrastructures, ruineuses à construire et à entretenir, dévoreuses d’espaces qu’elles détruisent. Evidemment, le véhicule est plutôt sympathique, car c’est lui qui nous emmène à destination, alors que l’infrastructure est un mal qu’on ne considère même plus comme nécessaire. S’opposent, ou s’ignorent, une vision à court terme, quelques euros, le moins possible, pour aller quelque part sans se soucier des conditions permettant à un véhicule de fonctionner, et une vision à long terme, des milliards d’euros pour un résultat intangible immédiatement, l’infrastructure qui ne vous transporte pas elle-même. Dans une telle dichotomie, structurer un système de transport d’avenir s’avère impossible. Sans infrastructures, les moyens de transport demeurent inefficaces ; sans véhicules, les infrastructures perdent leur raison d’être.
Ainsi, le système ferroviaire se trouve dans une position particulièrement délicate actuellement : le train est cher, pour le particulier qui voyage, les lignes de chemin de fer sont coûteuses, pour les finances publiques et les investisseurs. Pourtant, c’est l’instrument par excellence d’une véritable politique des transports, permettant aux pouvoirs publics d’organiser une desserte du territoire cohérente sur les plans géographique, social, économique et environnemental. Se déplacer a un coût, qui ne se limite pas au simple prix affiché d’un aller, qu’il soit en train, en autocar ou en voiture partagée. Mais c’est ce prix qui est directement visible : il suffit pour prendre place dans le mobile qui vous transportera. Le coût d’usage de l’infrastructure est noyé dans les impôts et taxes à la charge de la collectivité et non pas du voyageur en personne qui ne fait donc pas le rapprochement.
Ce numéro de la RGCF soulève justement cette question de l’infrastructure, préalable indispensable au déplacement. Ce sont des aspects techniques et industriels qui sont décrits ici, et non pas les enjeux financiers. Mais le lecteur comprendra bien que tous ces travaux ont un coût : rénovation de lignes, adaptation des plans de voie, modernisation de gare, maintien en condition opérationnelle des itinéraires face aux aléas climatiques, construction de nouvelles infrastructures. Tous ces points sont abordés ici par différents cas de figure. Ils intéressent davantage l’exploitant professionnel que le client individuel désireux de voyager. Ce numéro n’ignore pas pour autant le matériel roulant qui emprunte ces infrastructures. Ainsi, le titre du livre lu ce mois-ci précise bien « dans le système ferroviaire ». L’odotachymétrie, néologisme technique, associe le mobile, avec sa vitesse (tachy), et le sol (odo, la distance à parcourir). Cette liaison étroite entre le train et la voie ferrée a toujours été le fondement même du chemin de fer : quoi de plus probant que le décryptage du mois dernier sur l’adhérence rail-roue pour signifier qu’un système de transport ne saurait se concevoir sans imaginer et gérer simultanément le véhicule et l’infrastructure ?
Le numéro de la RGCF que vous avez entre les mains, cher lecteur, a l’ambition, au-delà de l’information rationnelle, de réconcilier les deux fondements d’un système complet de transport, le mobile et son support. C’est la condition sine qua non d’une véritable politique de la mobilité durable.
Bonne lecture !
PASCAL LUPO
La modernisation des moyens de déneigement du RFN : un projet de la Direction du Métier Circulation
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Une réflexion sur les moyens de dégagement du RFN a été exposée dans la RGCF de février 2016. Cette réflexion ne prenait pas encore en compte les moyens à mettre en oeuvre pour le déneigement du réseau. Le présent dossier est donc le complément du précédent et expose en détail les problèmes posés par le vieillissement du matériel existant et les besoins futurs.
Modernisation of RFN snow removal methods: a Train Traffic Headquarters project
An article about reflections on RFN line clearance methods was published in the RGCF February 2016 issue. These reflections did not yet include the methods for snow removal on the network. Hence this article supplements the preceding one and describes in detail the problems posed by current ageing vehicles and future needs.
Die Modernisierung der Einrichtungen zur Schneeräumung auf dem nationalen Schienennetz: ein Projekt der Direction Métier Circulation (Direktion für Verkehr)
Die RGCF vom Februar 2016 enthielt einen Artikel mit Überlegungen zu den Einrichtungen zur Räumung des nationalen Schienennetzes. Bei diesen Überlegungen wurden die zur Schneeräumung des nationalen Schienennetzes eingesetzten Einrichtungen noch nicht berücksichtigt. Der vorliegende Artikel stellt somit eine Ergänzung des vorherigen dar; ferner werden darin ausführlich die Probleme infolge der Alterung der vorhandenen Fahrzeuge sowie die künftigen Bedürfnisse dargelegt.
Odotachymétrie sur TGV
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Ce dossier présente les transformations de l’odotachymétrie des rames TGV : évolution des architectures, des capteurs et des niveaux de sécurité selon l’équipement de signalisation.
Odo-tachymetry on TGV trainsets
This article describes the advances in odo-tachymetry on TGV trainsets, namely the changes in architecture, sensors and the levels of safety depending on signalling equipment.
Weg- und Geschwindigkeitsmessung auf dem TGV
In diesem Artikel werden die Entwicklungen der Weg- und Geschwindigkeitsmessung auf den TGV präsentiert, und zwar die Entwicklung der Konstruktionsmerkmale, der Wegmesser sowie der Sicherheitsebenen anhand der Signalanlagen.
La simplification des nœuds ferroviaires par la méthode de la page blanche
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Les nœuds ferroviaires en Europe semblent être arrivés dans une impasse : chers et lourds à maintenir, compliqués à gérer opérationnellement, ils ont les plus grandes difficultés à absorber de nouvelles demandes d’augmentation de la capacité. Le gestionnaire de l’infrastructure SNCF Réseau expérimente avec le support de la société d’ingénierie européenne ARCADIS une nouvelle méthode dite de la Page Blanche reposant sur le principe selon lequel pour développer, il faut d’abord simplifier.
Simplification of railway hubs using the blank page method
Railway hubs in Europe seem to have reached a deadlock; they are costly and arduous to maintain, complex to manage operationally and have the greatest difficulty to absorb new requests to increase capacity. With the support of the European engineering firm, ARCADIS, the infrastructure manager, SNCF Réseau, is experimenting a new method called the Blank Page method based on the principle whereby to develop, one must first simplify.
Vereinfachung der Eisenbahnknotenpunkte durch das Verfahren der sogenannten Page Blanche oder Leerseite
Die Eisenbahnknotenpunkte sind scheinbar in eine Sackgasse geraten: Durch ihre kostspielige und aufwändige Instandhaltung sowie die betriebsmäßig komplizierte Verwaltung haben sie die größten Schwierigkeiten, den neuen Anforderungen einer Kapazitätserhöhung gerecht zu werden. Der Infrastrukturbetreiber SNCF Réseau erprobt mit der Unterstützung des europäischen Ingenieursbüros ARCADIS ein neues Verfahren der sogenannten Page Blanche, die auf dem Prinzip beruht, dass erst vereinfacht werden muss, um weiterentwickeln zu können.
Nantes 2019 : une profonde rénovation de la gare
Tunnel Lyon–Turin : Les ouvrages de reconnaissance démarrent sur la descenderie de Saint-Martin-la-Porte
Réouverture de lignes TER
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